Demi-finale du concours d'éloquence de l'UNICEF : l'émouvant discours de Kenza
Mesdames & messieurs les jurés, cher public, bonjour à tous.
J’ai la chance d’être ici parmi vous , j’ai la chance de pouvoir vous faire passer un message, vous avez la chance de pouvoir l’entendre, car en effet certains n’ont pas cette chance, certains n’ont pas ce droit.
Je vais vous parler d’un sujet qui nous concerne tous et qui existe depuis toujours. Les droits de l’enfant, mais qu’est-ce que les droits de l’enfant ?
Les droits de l’enfant sont des droits humains. Ils ont pour vocation de protéger l’enfant en tant qu’être humain.
Les enfants ont plusieurs droits notamment “ le droit au bien-être”.
Qu’est-ce que le droit au bien-être?
Le droit au bien être est d’être heureux et de grandir grâce à des activités joyeuses et harmonieuses.
Selon l’article 1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : tous les être humains naissent libre et égaux en dignité et en droit. Ils sont doués de raisons et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Mais dans certains pays ce droit est bafoué , ce droit est supprimé et même si ce droit est respecté dans les autres pays, certains ne le respectent pas.
Je vais vous raconter l’histoire d’’ASIFA BANO, son nom ne vous évoque peut-être rien mais son histoire vous marquera. Petite fille Indienne de 8 ans et de confession musulmane, ce petit bout de chou, à vécu un calvaire. Une histoire tout droit sortie d’un film d’horreur. Enlevée, séquestrée, violée et tuée par 8 policiers le 14 avril 2018 en Inde. Justice n’a pas été faite. Un crime commis par des gardiens de la paix dans un pays où les droits d’enfants sont bafoués. Cette histoire est malheureusement fréquente dans d’autres pays. En Inde la mortalité des moins de 5 ans est de 38% et pour cause ? La pauvreté.
Cette fille n’a pas eu le droit au bien-être car elle était musulmane, sa famille a été visée pour une raison de minorité, ils voulaient faire fuir cette famille parce que musulmane. Ceci est un problème de société comme nous le prouve les 19 000 viols de mineurs signalés en 2016 en Inde. Cette fille vivait dans un pays où les droits des enfant sont bafoués. C’est inacceptable!
Ce crime commis en 2018 là où la liberté devrait s'exercer, là où les mentalités devraient changer, là où les droits devraient être autorisés pour tous. Nés tous égaux, ayant les mêmes droits, nous sommes tous humains.
Maltraiter un enfant est un crime , un crime qui doit être aboli de partout et pour tous ! Un enfant ne doit pas subir de mal, qu’il soit d’origine différente, de confession différente, de couleur différente, car nous sommes tous humains et avons tous les mêmes droits.
A notre époque nous voyons de plus en plus d’enfants avec des problèmes d’adultes : pauvreté , maladie, haine, ils ne se débrouillent que par eux-même. Les enfants de l’occident jouant et souriant goûtant au bonheur...mais pourquoi ce droit n’est pas donné à tous les enfants .
À qui la faute ?
Nous avons le pouvoir et le devoir de préserver, respecter, le bien-être des enfants et leurs droits. Un enfant est pur, un enfant doit être protégé, un enfant doit être aimé.
Nous n’avons point le droit de vivre aveugle, nous n’avons point le droit de vivre en étant sourd, nous n’avons point le droit de vivre en étant muet, face à ce que vivent les enfants dans le monde.
Mesdames et messieurs les jurés cher public cette petite fille a l’âge de votre enfant, cette petite fille a l’âge de votre nièce, cette enfant a l’âge de votre petite fille , mais nous être humains agissons que quand cela nous touche nous-mêmes.
Ne pas être privé de ses droits selon ses différences voilà notre combat de tous les jours , depuis le début et jusqu’à la fin.
Nous combattrons tous main dans la main pour les enfants futurs, pour appliquer leurs droits, à plusieurs nous sommes plus forts.
Mesdames et messieurs les jurés cher public,
ne restez pas assis à voir le bout de votre nez, levez-vous et regardez à l’horizon pour voir que les enfants ne sont pas protégés que les droits des enfants ne sont pas appliqués, que le bien-être n’est pas au rendez-vous. Notre devoir est de les protéger et eux de goûter aux bonheur.
Mesdames et messieurs les jurées, cher publique , je vous incite à rejoindre l’UNICEF pour militer pour le bien-être des enfants. Ne fermez pas les yeux.
Je finis mon texte par la citation de Malala Yousafzai en vous laissant méditer la dessus :
L’important n’est pas la couleur de la peau, la langue parlée, la religion pratiquée; l’important est de se respecter mutuellement et de se considérer comme des êtres humains.
Kenza A.